Définition du nom de Marabout :
Définition du nom de Marabout :
Certains seront étonnés que dans mes écrits, je prononce la nom de Kobba ou koubba, c'est ce nom même qu'il faudrait prononcer quand on parle du petit mausolée où s'est retranchée la compagnie de carabiniers de de Géreaux.
Marabout est le participe passé du verbe rebat, lier, Le Marabout est un homme lié à Dieu, voué à l'observation des paroles du Coran et à la prière. Il est vénéré par la population musulmanes comme le saint par les populations chrétiennes ; à l'endroit où il se tenait ordinairement , on a élevait après sa mort un petit monument commémoratif après sa mort appelé koubba, qui devient un lieu de pèlerinage ayant un caractère sacré ;La dépouille du saint homme s'y trouve généralement déposées. Ces koubbas isolées dans la campagne ont quelque analogie avec les chapelles de nos cimetières ; elles sont cependant moins élevées et l'on doit souvent se baisser pour y pénétrer.
Les militaires et les colons d'Algérie désignèrent le contenant par le nom du contenu, et disaient : le marabout de Sidi-Brahim au lieu de : la koubba du marabout de Sidi-Brahim.
Sidi est un titre honorifique qui se donne aux musulmans respectés et instruits ; il tient le milieu entre nos trois termes : Monsieur, Monseigneur, et Saint.
Le terme "marabout" au Maghreb arabe ne désigne pas un sorcier comme en Afrique noire (marabout africain, chaman), car il ne pratique aucun rite sacrificiel ou animiste au nom d' une quelconque divinité ou esprit. Le terme arabe "marabout" en Afrique du Nord correspond en réalité à un saint musulman mystique rattaché (mûra-bet en arabe ) à une sansla (chaîne de transmission de la maîtrise spirituelle appelée hekme) qui suit une voie ésotérique (tariqa) de l'islam (voir soufisme). C'est en réalité un maître spirituel qui mène une vie de dévotion, recluse et ascétique conformément aux enseignements du Saint Qur'an (livre sacré de l'islam). Souvent la population locale arabo-berbère, d'origine paysanne ou montagnarde, lui attribue toutes sortes de "miracles" qui ont donné lieu à de nombreuses croyances populaires. Contrairement aux accusations des orthodoxes musulmans, ces saints n'ont pas appelé les gens à les adorer mais à adorer Dieu sans rien lui associer. Le saint est généralement enterré dans un sanctuaire appelés Qûba en raison de son dôme.
Le vert et le blanc, symbole de la paix et de la bénédiction en islam, sont les couleurs qui leur sont toujours associées. Le vert étant la couleur préférée du ProphèteLe saint n'a pas de pouvoir politique en général, mais les musulmans lui rende visite (ziyarra) pour le consulter ou s'entretenir sur des problèmes d'ordre spir
Celui qui nous "intéresse" particulièrement dans le cadre de l'histoire et du patrimoine chasseur est celui qui est situé au sud-sud-ouest de Djemmâa-Ghazaouât (environ 15 km). Nous sommes à l'est de la frontière franco-marocaine. le nom du sage ou vénérable qui s'appelait, en fait,Sidi-Brahim-el-Bedaï (pour faire court).
Le sanctuaire où étaient déposé les restes du Saint-homme Sidi Brahim El Bedaï (dit le marabout de Sidi-Brahim) est constitué d'un petit édifice avec un dôme appelé Koubba, d'un mur d'enceinte en pierres qui au "départ" pouvait mesurer 1 mètre à 1, 5 mètre suivant l'inspiration locale.
Les chasseurs à pied comme les hussards du 2e escadron ont toujours vénéré ce lieu chargé d'histoire militaire, bien entendu, et de spiritualité.